Adios Ho'oponopono!

Dernières paroles avant de jouer ailleurs



"Le Ho’oponopono n’a pas pris la bonne porte"


En relisant les articles de ce blog, une évidence m’est apparue :

on ne peut pas changer l’image du Ho’oponopono commercial,

qui a déformé la voie tracée par Morrnah Simeona.


Morrnah avait utilisé la métaphore du Ho’oponopono traditionnel

pour tenter de greffer une approche non religieuse sur un terrain religieux.


Mais…

On ne greffe pas une cellule saine sur un cancer.


Toutes les religions institutionnelles sont devenues, tôt ou tard,

des foyers infestés.


Elles ne peuvent pas être sauvées,

et, à mon avis, elles ne doivent pas l’être.


À part quelques traditions encore reliées à la Vie réelle,

le reste s’auto-détruira,

comme tout virus qui ne peut survivre sans parasiter une cellule vivante.


La fin annoncée des religions


Pas besoin d’être prophète.

Pas besoin d’être croyant.

Il suffit de lire :


“Je mettrai mes lois dans leur esprit,
Je les écrirai dans leur cœur ;
Aucun n’enseignera plus son frère,
Car tous me connaîtront,
Depuis le plus petit jusqu’au plus grand.”


Voilà l’annonce :

Plus d’intermédiaires.

Plus d’étiquettes.

Plus de hiérarchies mystiques.


Juste l’évidence.

Juste la Vie, directe, nue.


Aujourd’hui, on le voit :

  • Les églises se vident.

  • Les sociétés initiatiques dégénèrent en clubs d’autocongratulation.

  • Les sectes fabriquent des prisons dorées.


Quant aux grandes religions historiques,

elles ne tiennent plus que sur des fanatismes éteints de l’intérieur.


Le mot “religion” vient de “relier”.

Or, si Dieu existe, il n’a jamais demandé qu’on le défende en s’entre-déchirant.


Le Ho’oponopono n’a jamais eu sa place dans cette ruine


Introduire le Ho’oponopono dans ce système…

ne pouvait que mal commencer.


Ce mot inconnu de l’Occident est entré par la mauvaise porte :

celle des attentes infantiles d’un monde décadent.

On a vendu des promesses magiques :


“Répétez ce mantra et vos problèmes disparaîtront.”


On a présenté le Ho’oponopono comme

un micro-ondes à miracle,

une machine à laver karmique.


Un conte de fées marketing…

Mais la réalité est plus dure :


Quand les enfants restent enfermés dans leur chambre,
ce n’est pas en répétant un mantra devant la porte
qu’ils lâcheront leur portable.


Trop critique ? Peut-être.


On m’a reproché d’être trop critique.

D’avoir “réglé des comptes”.


Et alors ?


Les marchands du temple ne méritent que cela :

qu’on renverse leurs tables et qu’on les chasse.


Pas par haine.

Mais par clarté.


Et maintenant ?


Je choisis de laisser le vrai Ho’oponopono aux Hawaïens.

Ils savent le vivre.

Ils n’ont jamais cherché à le vendre.


Pour ma part,

je suis revenu au pays de mes amours :

le Japon.

Un pays où la spiritualité n’est pas une vitrine,

secrets et respect se vivent,

sans besoin de certificats.


Ici, comme à Hawaï,

le véritable “secret” est simple :

un art de vivre.

Un respect vibrant de toute la création.


Et cela…

ça ne s’enseigne pas.

Ça ne s’apprend pas.

Ça se vit, instant après instant.


La suite ?


Bienvenue dans le Jeu de la Vie.


Pour continuer à marcher ensemble,

libres,

vivants,

vrais…


➔ Viens me retrouver ici : Coucou, me revoilà...


Un nouveau terrain de jeu,

sans carte, sans drapeau, sans dogme.

Juste le plaisir de vivre en présence.


MJ — Patrice Julien — Fushin


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