A quoi correspond l'état "PONO"?






Qu'est-ce que l'état PONO?

On ne reviendra jamais assez sur cette question du fameux « nettoyage » du Ho’oponopono…Quelle est l’origine de cette pratique? Un rituel destiné à rétablir l’état PONO qui est la base de l’esprit d’Aloha selon les Polynésiens. 


Pour eux « Aloha », est la clé de tout le consensus culturel, spirituel, humain et social. Ce vocable, lorsqu’il est décomposé, se traduit par [Alo] qui signifie " présence " et [Hā] qui signifie " souffle ". Ensemble, le mot ALOHA se traduit donc par : "présence du souffle" ou « conscience du souffle de la vie".


Nous sommes loin du simple « Bonjour ». C’est un état de conscience partagé par une communauté toute entière et la spiritualité hawaïenne ne considère aucune idée de chute. C’est l’état paradisiaque de PANDORA,  le cadre imaginaire du film culte Avatar qui raconte de manière indirecte la colonisation des archipels polynésiens et particulièrement de HA-WAI-I, le royaume du « HA ».


Inspiration : La présence du "HA"


Vivre en présence du souffle, comme c’est une évidence, on « est toujours inspiré »…La perte du sens des mots nous a fait oublier  jusqu’à l’évidente signification de cette expression. Il y a une différence d’essence entre « inspirer » et « être insipré ». Vous remarquerez que lorsque je dis « j’inspire » et « je suis inspiré » je ne parle pas du tout de la même chose. Inspirer c’est faire entrer de l’air dans son corps d’une manière plus ou moins volontaire. Par contre lorsqu’on va jusqu’au bout d’une expiration volontaire, la seule solution c’est de laisser l’organisme à bout de souffle IN-SPIRER…


Ce simple déclic qui fait qu’on doit « passer la main » est l’état ZERO qui serait censé selon certains faire pleuvoir sur nous toutes les bénédictions de l’univers : fortune, célébrité, amour, etc…


En fait, ce minuscule interrupteur qui permet de passer du « volontaire » à l’ »involontaire » nous remet dans le flot. Ce n’est ni un but, ni un objectif, c’est notre état. Pour faire l’expérience de cette limite de l’expiration il faut ouvrir la bouche et émettre le son HAAAAAAAAAA… comme si l’on rendait son dernier souffle.On peut aussi simplement l'émettre mentalement. A ce moment là on a totalement totalement effacé nos  contours illusoires. Et cela se produit à chaque cycle respiratoire du vide et du plein. 


Cette prise de conscience peut nous rappeler en une fraction de seconde  que nous ne respirons pas mais qu’en fait « nous sommes respirés ». Ce simple instant d’abandon permet la dissolution de l'île minuscule de notre invisible ego dans l'océan du grand SOI sensible. 


Informations sur les séances de coaching et les formations ho’oponopono : 


https://hooponopono-france.com

 


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