Ho'oponopono : similitude avec "La prière du coeur"






Nettoyer sans cesse


Au cours des formations, le Docteur Hew Len répétait : "Il faut nettoyer sans cesse!". En effet, le "nettoyage", l'effacement continu des mémoires pourrait être comparé aux essuie-glaces d'une voiture, pour y voir clair, il faut les laisser allumés...
C'est la raison pour laquelle, à la différence des rituels Ho'oponopono traditionnels de Hawaï, dans l'adaptation de Morrnah et de Ihaleakala Hew  Len, on trouve une longue liste d'outils dits de nettoyage. Inutile de se demander ce qu'on efface, à qui l'on doit penser, ce que l'on recherche ou ce qui peut se passer en arrière-plan. Le plus important c'est de garder notre conscience fixée sans cesse sur la conscience du JE.

La Prière du Coeur


Cette pratique est comparable à la prière continue des "Pères du désert" (appelée aussi "Prière du coeur"). Cette pratique est aussi répandue dans certains autres ordres monastiques qui pour "vivre en Dieu" font en sorte de répéter sans cesse du lever au coucher une prière du type : "Seigneur Jésus, Fils de Dieu / prends pitié de moi, pécheur"
Traditionnellement, cette pratique utilise le souffle :« Le souffle qui t’habite est celui que Dieu a insufflé en Adam : il est le signe que tu es vivant »
Le souffle est ce qui nous permet de remonter jusqu'à l'origine et d'effacer notre disque dur trans-générationel. Nous sommes dans la continuité du premier inspir humain, transmis directement à Adam, symbole du point zéro de l'unité retrouvée.

Importance vitale du souffle

Sur l’inspir, les Pères du Désert prient : « Seigneur Jésus, Fils de Dieu », puis, sur l’expir, « Prends pitié de moi, pécheur ». L’expir représente un lâcher-prise, de ce qui est vicié (le péché, le mal, la mort). L’inspir, au contraire, représente ce qui est pur (l’amour, la vie, tout ce qui est bon, bien, vrai et ce qui est de Dieu (la paix, la joie…).
Nous voyons dans cette pratique une similitude avec la conception Hawaïenne du HA. La différence, c'est que cette dernière, de même que la récitation de certains mantras (HAM-SA par  exemple) permet d'éviter le plus possible la dérive vers les attachements que pourrait créer l'utilisation du langage. 

L'illusion du langage

Utiliser un mot comme "Dieu" ou "Jésus" risquent en effet créer des images et des attachements qui peuvent constituer des obstacles sur la voie. Se rapprocher le plus possible du son que font l'inspiration et l'expiration permet de garder le plus possible de neutralité lors de la pratique.

"Les mots que nous mettons sur les réalités entrainent l'illusion, 
ils détournent de ce qui est Réel
vers ce qui n'est pas réel.
Celui qui entend le mot "Dieu" ne saisit pas le Réel.
De même, les mots Père, Fils, Saint-Esprit, Vie, Lumière,...
Tous ces mots ne disent pas la réalité ;
nous le comprendrons le jour où 
nous aurons fait l'expérience du réel"
(L'Evangile de Philippe)

Informations sur les séances de coaching et les formations ho’oponopono : 


https://hooponopono-france.com

 


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