Vers la fin des religions




Les temps ont changé. Nombreux sont ceux et celles qui le sentent. Les religions d'hier ne sont plus d'aujourd'hui, les consciences ont évolué. Une mise à jour est nécessaire. Le "vieux monde" essaie de se maintenir soit en faisant semblant, soit par les excès...Aucune spiritualité ne mérite d'être excessive. Aucune croyance n'a le droit de porter atteinte à la vie physique ni à la liberté du fils de l'homme...

Qui est le Fils de l'Homme?


"Le Fils de l'Homme" n'est pas un titre limité à un messie dont chacun s'arrache les morceaux. Cet enfant porteur de l'ADN divin n'est pas un être à part. Ce n'est pas non plus un orphelin que son père refuserait de reconnaître.

Comprendre que cet "enfant naturel" porte un nom sacré depuis le temps d'avant sa conception même, c'est la clé de ta liberté. Presque toutes les religions ont à travers l'histoire inculqué la peur du Créateur car les modèles imaginaires des hommes n'étaient capables de vivre le respect qu'à travers ce sentiment de fragilité et de crainte. Comment parler d'amour à des consciences habituées à la domination ou à la soumission...

Les temps ont changé. Chaque âge a son imaginaire. Nous ne sommes plus aux temps ou la peste et la lèpre étaient les expressions visibles de la peur à travers le corps. Les maladies d'aujourd'hui reflètent nos peurs d'aujourd'hui : le Sida puis le Covid...de plus en plus subtiles, incompréhensibles, invisibles, venues des tréfonds de l'animalité qui fonde nos racines. 

Reconnaître notre "omnipotence"


Nous devons enfin réaliser notre pouvoir de créateurs. Notre imagination porte en elle les racines du Verbe sans lequel rien ne peut être créé ; ni la paix, ni une pandémie destructrice. A un monde planétaire correspondent aujourd'hui des maladies planétaires.

Mais nous n'avons toujours pas compris, car nous continuons à appliquer au monde d'aujourd'hui les modèles d'hier...Tout a  été dit par les prophètes, les messies et les éveillés. Le message est à jamais le même. Il parle d'amour et de lumière sous toutes les formes et dans toutes les langues. Seul le niveau de conscience des hommes varie...La question qui se pose à chaque époque est : "Que sont-ils disposés à comprendre?"

Mais les ténèbres des esprits humains n'ont toujours pas saisi l'essentiel du message religieux. Ils ont tà chaque fois l'impression que l'essentiel est ailleurs, qu'il ne peut se trouver là, devant leurs yeux, en ce moment même. Ils pensent que l'ascèse prend du temps et qu'elle doit être difficile pour être efficace.

Certains vont même jusqu'à croire qu'il faut en passer par la souffrance, le martyr et la mort du corps pour s'en sortir; de son propre corps ou celui de l'autre en face. On refuse d'abandonner la barbarie et les rites meurtriers du sacrifice...

...Notre chair en paie le prix. Ce corps merveilleusement agencé, miracle vivant, qui ne demande qu'attention et amour est crucifié chaque jour encore pour les mêmes vieilles raisons : l'ignorance et les croyances qui la reflètent. De fausses raisons qui implantent à chaque fois la douleur dans le coeur de la famille humaine.

Véritable sens du sacrifice


Le sacrifice n'a jamais été réclamé par les figures du Divin, bien au contraire. Les prophètes n'ont de cesse de répéter que le Divin attend une autre forme de reconnaissance. Le don de l'autre n'a aucun sens s'il n'est en essence DON DE SOI.

La séparation du sujet et de l'objet, du sacrifice et de soi-même ne résout rien...Car c'est uniquement de soi qu'il s'agit...Tant que l'on reste à l'écart de sa propre mort, c'est si facile. Choisir une victime expiatoire, c'est penser pouvoir se laver facilement les mains avec le sang d'un autre être alors que c'est de notre propre sangqu'il s'agit. Il faut être à même de se demander d'où peut bien venir ce liquide vermeil qui coule dans nos veines. 

Sacrifier autre chose que soi c'est refuser d'accepter la totalité de sa responsabilité dans la réunion avec le Divin, avec l'essence de la vie, avec le SOI.

Cette idée même de sacrifice, de mort, d'abandon de soi est symbolique. Aucun Créateur n'est capable de réclamer la destruction de sa propre création comme signe d'allégeance. En fait, la reconnaissance de la Liberté inconditionnée de notre être ne passe pas par le rejet d'un vieux SOI corrompu. Elle passe par la réalisation que ce SOI est incorruptible car il est éternellement divin et mérite d'être aimé. Il ne peut chuter car il n'est pas soumis à la pesanteur...

Il n'y a pas de "séparation" possible


La seule chose à immoler sur un autel sacré c'est l'illusion de séparation de la Source...Lâ où l'on croit ne voir que les pierres arides d'une rivière asséchée, il faut réussir à voir, à travers le filtre des illusions que le flot n'a cessé de couler et qu'il ne peut s'interrompre, car il est l'Eternel.

Il est si simple à faire ce pas de côté qui permet de réaliser que le chemin est partout et que tous les sentiers mènent à Rome ainsi qu'à tous les lieux sacrés, dont les prophètes sont venus nourrir notre imaginaire, si gourmand de symboles.

En fait, ce pas de côté consiste simplement à réaliser que "le vieux monde" et "le vieil homme" qui est sensé l'habiter, cet héritier d'une chute annoncée, tout ça, ce sont juste des "croyances", c'est à dire des idées...Et des idées qui nous font du "mal" car ce sont elles qui créent l'illusion d'un mal dont nous nous obstinons à entretenir la mémoire, en nous et dans notre vision de l'univers tout entier.

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